Vous vous demandez très certainement ce qui l’effraie, ce n'est déjà pas un objet. Il s'agit plus d'une situation.
Celle de se retrouver entièrement seul avec son père. On peut se dire que cela n'est pas si terrible non ? Du moins, si on oublie que les relations plus que tendues qu'il avait avec son père, Frédéric Guillaume Ier, qui n'hésitait pas à l'insulter, le traitant notamment d' "efféminé" ou de "petit marquis français", le battant à coups de canne parfois sans la moindre raison et l'humiliant. Tout ceci que ce soit en privé ou en public au point de même obligé une fois son fils à embrasser ses bottes devant les officiers. Ce père tyrannique et grossier qui n'appréciait que l'armée, la chasse et les séances de tabagie, soit tout ce que Fritz détestait. Ce même père qu'il a tenté de fuir pour se réfugier en Angleterre et qui lui a coûté cher, notamment par une peine de prison et surtout la mort de son meilleur ami et confident, Katte, à laquelle il dû assisté, et l'éventualité de a propre mort. À partir de ce jour, Friedrich a joué un double jeu avec son père, acceptant ses ordres avec une fausse complaisance, acceptant même de se marier avec la femme choisi par son père et qu'il n'aima jamais. Ce n'est qu'en mai 1740 que celui-ci décède après avoir désigner son fils aîné comme son digne successeur, les seules paroles gentilles qu'il lui dit de toute sa vie.